Ecrire, écrire, pour chasser les joies.
Écrire, écrire et peu importe quoi
Pour chasser les joies
Qui ne reviendront pas
Un jour sombre a sonné leur glas
Écrire, écrire, sur tout et rien
Quand nous nous tenions main dans la main
Que rien d’autre n’existait
Que toi et moi et le soleil qui se couchait
Écrire, écrire, comme une fuite
D’encre noire au diable qui se répand
Dans tout mon être tremblotant
Au goût de l’âcre se rétracte l'huître
Écrire, écrire, tel un baume
À ce qui ne sera plus
À cette petite maison au toit de chaume
Où nous étions heureux si nus
Écrire, écrire, pour oublier
Qu’il y avait des jours gais
Surtout quand tu étais là
Blottie caresse dans mes bras